Édito de Claudine Turmine, présidente cofondatrice de SIEL de Paris

claudine

Pourriez-vous vous présenter ?

Avec une formation dans l’art et la communication, j’ai travaillé en agence de publicité et j’ai participé à l’organisation de manifestations événementielles et à la réalisation de supports promotionnels (presse, radio et télévision). Depuis plusieurs années, je me suis dirigée vers la création graphique et numérique.

Comment vous êtes-vous intéressée au monde de lʼart ?

Ma rencontre avec Jaqy s’est naturellement faite autour de l’Art. Notre passion commune nous a conduit à créer ensemble un salon novateur. SIEL de Paris s’est positionné comme un salon proposant aux artistes hors système, de disposer enfin d’un circuit leur permettant d’intégrer non seulement un lieu emblématique, mais un groupe de réflexion et un réseau. SIEL de Paris va au-delà d’un concept d’exposition comme dans un salon ponctuel, mais invite les participants à s’inscrire dans une dynamique prenant en compte des facteurs essentiels dans l’avenir d’un artiste et son développement.

Comment se prépare un salon dʼart ?

Pour l’organisation de cet événement, nous évaluons un budget (location de la salle, le matériel, communication, etc…) que nous répartissons sur les participants. SIEL de Paris est une association loi 1901 sans but lucratif. Les contributions des artistes servent à équilibrer les comptes, pas à payer des salaires, le travail des organisateurs est bénévole.

Etant artiste, quels sont les éléments à ne pas rater ?

L’artiste participant nous remet un dossier avec les oeuvres qu’il désire exposer avant la date de clôture des inscriptions. Nous lui demandons de suivre les informations sur le site (format des oeuvres et autres instructions que nous publions pour le bon fonctionnement de l’exposition), il est important de lire avec attention le règlement avant la signature pour éviter les réclamations.

Quʼavez-vous pensé de cette vente qui constitue la collection dʼun musée devant ouvrir fin 2015 sur Paris ?

Nous avons décidé avec les artistes adhérents et participants de répondre à leurs besoins : visibilité, fréquentation, vente et reconnaissance. Cette réflexion nous a amené à organiser une VAE au lieu d’un salon.

De par son innovation dixit Maître Marchandet, cette première vente à remporter un vif succès auprès du public, nous avons pu coter 44 artistes et vendre la moitié des oeuvres proposées et faire entrer ainsi les artistes vendus au musée MOLA Paris.

Dʼune façon générale, quel Art aimeriez-vous particulièrement promouvoir ? Ou quelles sont les initiatives dans lʼArt qui vous parlent particulièrement ?

J’aime l’art et la création.

Mon intérêt se porte plus sur les artistes graphistes et la photographie. Lors de cette VAE la première oeuvre créée en imprimante 3 D nous a été présentée. Je pense que les oeuvres numériques et les oeuvres en impression 3D sont promises à un grand avenir.